Le concept d'enseignement des valeurs et des compétences est au cœur des travaux de l'ONUDC pour construire une culture de la légalité dès le plus jeune âge. En travaillant avec les jeunes esprits, l'initiative Éducation pour la justice (E4J) fait la promotion de cet idéal à l'école primaire, s'adressant à des enfants ayant entre six et douze ans à travers une série d'outils éducationnels amusants et instructifs.
Au cœur du succès de ce travail se trouve la conviction selon laquelle le développement d'outils utiles dépend des opinions précieuses des enfants et des enseignants. Dans cet esprit, au mois de Décembre ont eu lieu à Mexico deux évènements importants, qui ont permis à des enfants, éducateurs et parties prenantes d'exprimer leurs pensées quant au design de deux outils pédagogiques clés qui sont en cours de développement dans le cadre d'E4J.
Dans le cadre de l'initiative Education for Justice (E4J) de l'ONUDC, l'Office et African Teen Geeks ont mis en place un partenariat pour héberger un hackathon à la fin du mois de juillet: #Hack4Justice. Cela visera à sensibiliser le public des niveaux primaire, secondaire et universitaire, aux domaines fondamentaux du mandat de l'ONUDC : la prévention de la criminalité, la justice pénale et l'état de droit. Les jeunes participants utiliseront leurs compétences de codage pour enseigner aux gens comment agir en bons citoyens, rester à l'écart de toute activité criminelle et éviter d'être victime de corruption ou de violence.
19 juin 2017 - La semaine dernière, l'ONUDC, le Réseau interdisciplinaire de recherche sur la corruption (ICRN) et Sciences-Po Paris ont tenu un événement académique de deux jours réunissant plus de 80 chercheurs et universitaires d'une cinquantaine de pays pour examiner comment élaborer des politiques efficaces pour lutter contre la corruption. Entre autres, l'événement aspirait à mieux comprendre le rôle de la corruption dans les sociétés post-conflit, les racines historiques de la corruption ainsi que le rôle du traitement de données pour lutter contre le problème.
Le projet Education pour la justice (E4J) a été évoqué dans un débat à Genève sur le rôle de l'éducation aux droits de l'homme (HRE) dans l'avancement de l'Agenda de l'éducation 2030. Le séminaire, intitulé « Comment l'éducation et la formation aux droits de l'homme peuvent-ils être promus dans le cadre de l'Agenda de l'éducation 2030, en particulier l'objectif 4.7 ? », a réuni des entités clés de l'ONU pour une table ronde sur leurs programmes éducatifs respectifs. Outre l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime, les autres organes des Nations Unies présents étaient le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) et l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le séminaire s'est concentré sur les synergies entre les différents programmes d'éducation et la manière dont l'Agenda de l'éducation 2030 traite de l'éducation aux droits de l'homme. Dans son discours d'ouverture, l'Ambassadeur Maurizio Serra, représentant permanent de l'Italie, a souligné le travail de la Plate-forme des États sur l'éducation et la formation en matière de droits de l'homme, coprésidée avec le Brésil, pour intégrer des perspectives transrégionales dans l'éducation aux droits de l'homme.
Afin de développer des solutions innovantes pour lutter contre la corruption, des représentants de la jeunesse et des étudiants originaires de près 13 pays et territoires des Îles du Pacifique se sont rencontrés la semaine passée pour le Pacific Youth Anti-Corruption Innovation Lab à Nadi, aux îles Fiji. L'évènement tenu au cours des jours derniers étudie également la façon dont l'éducation peut être utilisée au mieux pour favoriser la culture de l'intégrité et du respect des lois afin de vaincre la corruption.
« L'idée sur Laboratoire d'innovation est de fournir une plateforme pour les jeunes leaders de la région afin de se rassembler et d'avoir des approches communes pour accroitre l'engagement des jeunes dans la lutte contre la corruption et par conséquent contribuer à la réalisation des 16 Objectifs spécifiques de développement durable dans le Pacifique », a expliqué la Référente régionale ONUDC pour la lutte contre la corruption, Maria Adomeit