19 juin 2017 - La semaine dernière, l'ONUDC, le Réseau interdisciplinaire de recherche sur la corruption (ICRN) et Sciences-Po Paris ont tenu un événement académique de deux jours réunissant plus de 80 chercheurs et universitaires d'une cinquantaine de pays pour examiner comment élaborer des politiques efficaces pour lutter contre la corruption. Entre autres, l'événement aspirait à mieux comprendre le rôle de la corruption dans les sociétés post-conflit, les racines historiques de la corruption ainsi que le rôle du traitement de données pour lutter contre le problème. La réunion intégrait également des discours d'ouverture de grands professeurs de la région, dont Kath Hall de l'Université australienne, Paul Heywood de l'Université de Nottingham et Matthew Stephenson de l'Université de Harvard.
La conférence de deux jours est l'une des premières organisées dans le cadre du volet de niveau tertiaire du projet Education pour la justice de l'ONUDC (E4J). Même si les experts assistant à cet événement s'intéressent surtout aux problèmes de corruption, plusieurs activités similaires sont prévues au cours du projet, chacune réunissant des experts dans d'autres domaines, tels que la traite des êtres humains et le trafic de migrants ; le terrorisme et la cybercriminalité ; le trafic d'armes à feu ; la criminalité organisée ; et la justice pénale, l'intégrité et l'éthique. En complément du développement de réseaux d'experts universitaires dans les domaines ci-dessus, E4J développera également des modules gratuits pour l'utilisation des ressources pédagogiques et d'autres outils en ligne qui faciliteront l'enseignement et la recherche dans ces domaines importants.
Le projet - faisant partie du Programme mondial de la Déclaration de Doha - reconnaît l'importance fondamentale de l'éducation universelle pour les enfants et les jeunes dans la prévention de la criminalité, du terrorisme et de la corruption, ainsi que pour la promotion du développement durable. Cela repose sur l'idée que, pour prévenir ces maux et pour renforcer les systèmes et les institutions de justice pénale dans les années à venir, il est essentiel que la prochaine génération dispose des outils et des connaissances nécessaires à la promotion, au respect et au soutien de l'état de droit.
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