Border Management
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La région d'Afrique de l'Ouest et du Centre est affectée par une combinaison de facteurs qui la rendent vulnérable au trafic illicite, au crime organisé, au terrorisme et à la toxicomanie. Cela est dû notamment à sa situation géographique, à mi-chemin entre l'Amérique du Sud et l'Europe, à la porosité de ses frontières nationales, à la longueur de son littoral ainsi qu'à la faiblesse des infrastructures de service public. De nombreux pays de la région ont un vaste territoire et leurs frontières sont situées soit dans des zones très éloignées, soit dans des zones densément peuplées, ce qui rend les activités d’application des lois particulièrement difficiles à mener. La porosité des frontières en Afrique de l'Ouest et du Centre est un facteur majeur d'insécurité : les frontières ne sont ni délimitées ni suffisamment contrôlées.
Les zones frontalières de la région sont généralement connues pour être des zones de trafic illicite. Elles pourraient servir de zones d'intervention et de mouvement pour les groupes armés, y compris les groupes terroristes armés. Ces activités criminelles et terroristes menacent la sécurité, la stabilité et la paix dans la région. En outre, la question des activités criminelles transfrontalières, telles que le trafic de drogues, de personnes, d'armes à feu et de cigarettes, le terrorisme et le blanchiment d'argent, peut également être liée à des personnes ou des organisations situées bien au-delà du continent africain.
L'ONUDC aide les États membres dans tous les aspects du renforcement de la gestion des frontières en l'Afrique de l'Ouest et du Centre, et renforce les capacités des pays dans les ports maritimes, les aéroports et les postes frontières terrestres afin de prévenir les flux illicites transfrontaliers. L'ONUDC utilise une approche intégrée dans la lutte contre le trafic illicite et le crime organisé en :
