28 Février 2014 - Cette année, pour la première fois, le 1er mars sera un moment de célébration de la diversité et la reconnaissance que chaque personne compte. Les ripostes au VIH devraient laisser aucune personne derrière.
L'ONUSIDA a lancé sa campagne Zéro discrimination lors de la Journée mondiale du sida en Décembre 2013, prenant l'élan avec une Journée Zéro discrimination, le 1er Mars 2014. ONUSIDA a choisi le papillon comme symbole de transformation. D'appeler à une transformation zéro discrimination n'est pas simple car elle est souvent profondément enracinée, mais de mettre fin à la discrimination sera « un changeur de jeu » pour mettre fin au sida en 2030.
L'ONUDC appelle depuis longtemps à une plus grande attention à la situation du VIH des populations clés et plus précisément à la stigmatisation et la discrimination qu'elles rencontrent tous les jours. Les consommateurs de drogues dans les prisons font face à la stigmatisation et la discrimination de diverses formes - de déni systématique de l'accès aux services de santé de base, à la violence physique et mentale. La stigmatisation et la discrimination auxquelles ils sont confrontés correspond souvent avec les vues et le valeurs de la communauté générale; leurs camarades, membres de la famille, voisins et des fournisseurs de services de santé.
« L'élimination de la discrimination est une étape qui peut permettre au monde d'atteindre l'Objectif 2011 de l'Assemblée générale de l'ONU: de réduire l'infection au VIH chez les consommateurs de drogue de 50 pour cent en 2015," dit le Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov. «Prenez cette étape, dites oui à #zerodiscrimination, engagez-vous, transformez et nous atteindrons la cible. »
La discrimination est souvent préjudiciable dans la mesure où de larges disparités dans l'accès aux services de prévention de VIH, de traitement, de soins et de soutien fondés sur des preuves existent entre les populations clés, et le reste de la communauté. Il affecte de la même façon la manière dont les ressources sont attribuées aux programmes de prévention et de traitement du VIH, la façon dont les programmes et les politiques sont élaborées et les résultats globaux de santé des consommateurs de drogues et des personnes dans les établissements pénitentiaires.
Lutter contre le VIH par la mise en œuvre des interventions fondées sur des données probantes pour les consommateurs de drogues et des prisonniers exige qu chacun fasse face à la discrimination de front. La discrimination est une violation des droits humains. Elle est illégale, immoralle et déshumanisante. Pour lutter contre la discrimination et les défis qui en découlent nous avons besoin de leadership au niveau de l'individu, la société et au niveau politique.