7 April 2020
April 7th is a day of mourning. Today, we hold in our hearts and remember the more than one million people who were murdered within three months in Rwanda in 1994. The Genocide against the Tutsi in Rwanda is a stain on all of humanity and a painful reminder of the horrors that dehumanization and discrimination can lead to if we do not work together to stop the hate.
As we commemorate those killed – overwhelmingly Tutsi, but also moderate Hutu, Twa and others opposed to the genocide – we pay tribute to the many heroes who helped save lives. We honour the survivors, including the thousands of women who were raped and abused, the families torn apart, and the children orphaned and deprived of innocence. No human being should ever suffer like they have.
The COVID-19 public health crisis has forced us to cancel planned commemorative events. In my first year as Director-General of the United Nations Office at Vienna and Executive Director of the United Nations Office on Drugs and Crime, I was looking forward to welcoming Rwandan representatives and the broader international community at the Vienna International Centre so that we could light candles in memory of the victims of the genocide, learn from the testimonials of those who experienced the unspeakable, and renew our commitment to stopping such atrocities from happening again.
Although COVID-19 has hindered our ability to meet in person today, we can meet virtually and engage with each other online, and the commemoration loses none of its relevance or meaning.
Today and every day, we stand firmly together against xenophobia and racism. Secretary-General António Guterres has made the commitment of the United Nations to this fight very clear through his initiatives to stop the “wildfire” of hate speech.
The world now needs to unite against a common enemy, the COVID-19 pandemic. We know that Africa will be severely affected. The United Nations Office on Drugs and Crime is committed to working with Rwanda and all partners in the region to help protect the most vulnerable in this time of crisis. Solidarity among nations and among people will be essential to stop the spread of the disease and help our societies recover.
We are together in spirit as we reflect upon the many lessons Rwanda has to teach us. I very much admire what the people of Rwanda have achieved in terms of reconciliation and rebuilding their lives and country. Your resilience and great courage in pursuing justice while practicing forgiveness is something we can all learn from.
I thank Rwanda’s Permanent Representative to the United Nations in Vienna, Ambassador Marie Chantal Rwakazina, for inviting us to a virtual commemoration. We will all light a candle today in our hearts.
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le 7 avril 2020
Le 7 avril est une journée de deuil. Aujourd’hui, nous portons dans le cœur le souvenir du plus d’un million de personnes assassinées en l’espace de trois mois au Rwanda en 1994. Le génocide des Tutsis au Rwanda entache l’humanité toute entière et nous rappelle que la déshumanisation et la discrimination peuvent mener aux pire si nous n’œuvrons pas ensemble pour mettre fin à la haine.
Lorsque nous commémorons ceux qui ont été tués – en grande majorité des Tutsis, mais aussi des Hutu et Twa modérés et d’autres personnes s’étant opposées au génocide – nous rendons aussi hommage aux nombreux héros qui ont aidé à sauver des vies. Nous mettons à l’honneur les survivants, y compris les milliers de femmes qui ont été violées et abusées, les familles déchirées, et les enfants orphelins qui se sont vu voler leur innocence. Aucun être humain ne devrait avoir à souffrir autant.
La crise de santé publique due au COVID-19 nous a obligés à annuler les réunions commémoratives prévues. Dans ma première année en tant que Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Vienne et Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, j’avais hâte de pouvoir accueillir au Centre international de Vienne les représentants rwandais et l’ensemble de la communauté internationale afin que nous puissions ensemble allumer des bougies à la mémoire des victimes du génocide, entendre les témoignages de ceux qui ont vécu l’indicible, et de nouveau jurer à empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent.
Même si le COVID-19 ne nous permet pas de nous retrouver physiquement aujourd’hui, nous nous retrouvons en ligne, gardant intactes la pertinence et la signification de cette commémoration.
Aujourd’hui comme chaque jour, nous faisons front commun contre la xénophobie et le racisme. Le Secrétaire général António Guterres a réitéré l’engagement des Nations Unies dans cette lutte à travers ses initiatives pour mettre fin aux discours de haine qui embrasent le monde.
Notre monde doit maintenant serrer les rangs contre un ennemi commun, la pandémie du COVID-19. Nous savons déjà que l’Afrique sera gravement atteinte. L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime s’engage à travailler avec le Rwanda et tous ses partenaires dans la région afin de protéger les plus vulnérables en ce temps de crise. Pour enrayer la maladie et aider nos sociétés à s’en remettre, la solidarité entre les nations et entre tous les humains sera essentielle.
Nous restons unis en réfléchissant aux nombreuses leçons que nous pouvons apprendre du Rwanda. J’ai une profonde admiration pour ce que le peuple rwandais a réussi à accomplir en termes de réconciliation et de reconstruction nationale. Votre résilience et votre grand courage qui allie recherche de la justice et capacité de pardonner font figure d’exemple.
Je remercie la Représentante permanente du Rwanda auprès des Nations Unies à Vienne, l’Ambassadrice Marie Chantal Rwakazina, de nous avoir invité à une commémoration virtuelle. Aujourd’hui, c’est dans notre cœur que nous allumerons tous une bougie.
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