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Improving Maritime Rule of Law in Madagascar
Antsiranana, Madagascar: Madagascar is the largest island in the Indian Ocean and has 5000 kilometres (km) of coastline and an Exclusive Economic Zone of 1.2-million-square km, which makes it susceptible to maritime criminal activities, such as illegal fishing and smuggling. To help Madagascar build capacity to protect its own borders, the United Nations Office on Drugs and Crime Global Maritime Crime Programme (UNODC GMCP) conducted a Maritime Rule of Law Tabletop Exercise (MROL TTX) for members of the Malagasy Navy and local prosecutors in Antsiranana. The training began with a first week of simultaneous courses on standardisation of the National Information Sharing and Coordination Centre (NISCC)and Maintenance Planning, and judicial considerations in boarding operations. That training was then followed by a second week with a tabletop exercise to walk national stakeholders through each of the steps in the process of receipt of information on a suspect vessel, decisions on boarding and maintenance considerations, actions onboard and then development of a case package and presentation of evidence to prosecutors.
“This training taught me more about maritime crime prosecution, which is crucial in addressing the challenges faced in cases like the one we had earlier this year regarding a Malagasy fisherman caught illegally fishing in Seychelles. To effectively tackle such issues, Madagascar must establish comprehensive legal frameworks to address and prosecute maritime crimes in, Madagascar can significantly ensure maritime security and protect its coastal waters”, said Colette Julie Djaojoma, General Attorney of the Tribunal of Antsiranana.
Through the training and exercise, Navy members and prosecutors were trained in multiple aspects of Maritime Domain Awareness. This included surveillance techniques to monitor maritime activities, skills development to track and identify vessels and analyse maritime data to identify potential threats or suspicious activities. The courses included both hands-on training and an opportunity to discuss real-life scenarios Navy members and prosecutors may encounter in operations. Additionally, the course focused on enhancement of capabilities in maritime information sharing and emphasised the importance of timely and accurate communication between different stakeholders involved in maritime operations. This national-level training and discussion was being conducted in preparation for the next progressive steps forward during a Maritime Rule of Law Exercise (MROLEX) conducted in Seychelles in November, alongside teams from Comoros and Djibouti, with a full scale two-week live simulation of a targeted maritime law enforcement operation at sea.
With the knowledge acquired, the Malagasy Navy maritime law enforcement officers will be able to more effectively track and identify vessels involved in illicit trafficking, illegal fishing and other maritime crime activities. “This course has givenme the skills on the laws in different maritime zones and the needs to work together, between all agencies and all countries to share information and apprehend offenders”, said Adrien Adolphe Andriamianta, Caporal with the Malagasy Navy.
These efforts support the attainment of United Nations Sustainable Development Goal 16 on Peace, Justice, and Strong Institutions, .
This training was made possible through the generous support of the U.S. Department of State, Bureau of International Narcotics and Law Enforcement Affairs. The training is aligned with the UNODC Strategic Vision for Africa 2030, which promotes sustainable development and the protection of Africa’s natural resources, whilst also securing the safety of Africans from organised crime, terrorism, and violence.
For more information, please contact:
Mr. David O’Connell (David.OConnell@un.org)
Western Indian Ocean Programme Coordinator
Global Maritime Crime Programme
United Nations Office on Drugs and Crime
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Click here to visit the UNODC Global Maritime Crime Programme website.
Améliorer l’état du droit maritime à Madagascar
Antsiranana, Madagascar : Madagascar est la plus grande île de l'océan Indien. Elle possède 5000 kilomètres de côtes et une zone économique exclusive de 1,2 million de kilomètres carrés, ce qui la rend vulnérable aux activités criminelles, telles que la pêche illégale et la contrebande. Afin d'aider Madagascar à renforcer sa capacité à protéger ses propres frontières, le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC GMCP) a organisé un exercice de table sur l'état du droit maritime (MROL TTX) pour les membres de la Marine malgache et les procureurs locaux à Antsiranana. La formation a débuté par une première semaine de cours simultanés sur la standardisation du Centre national de coordination et de partage de l'information (NISCC) et la planification de la maintenance, ainsi que sur les considérations judiciaires dans les opérations d'arraisonnement. Cette formation a été suivie d'un exercice de simulation pour guider les acteurs nationaux à travers chacune des étapes du processus de réception d'informations sur un navire suspect, les décisions d'arraisonnement et les considérations relatives à la maintenance, les actions à bord, puis l'élaboration d'un dossier et la présentation des preuves aux procureurs.
"Cette formation m'a permis d'en apprendre davantage sur les poursuites en matière de criminalité maritime, ce qui est essentiel pour relever les défis rencontrés dans des affaires comme celle que nous avons eue au début de cette année concernant des pêcheurs malgache spris en flagrant délit de pêche illégale aux Seychelles. Pour s'attaquer efficacement à ces problèmes, Madagascar doit mettre en place des cadres juridiques complets pour traiter et poursuivre les crimes maritimes, ce qui lui permettra d'assurer la sécurité maritime et de protéger ses eaux côtières", a déclaré Colette Julie Djaojoma, procureure générale du tribunal d'Antsiranana.
Au cours de la formation et de l'exercice, les membres de la marine et les procureurs ont été formés à de multiples aspects de la connaissance du domaine maritime. Il s'agit notamment des techniques de surveillance des activités maritimes, du développement des compétences pour suivre et identifier les navires et de l'analyse des données maritimes pour identifier les menaces potentielles ou les activités suspectes. Les cours comprenaient à la fois une formation pratique et la possibilité de discuter de scénarios réels auxquels les membres de la marine et les procureurs peuvent être confrontés lors d'opérations. En outre, le cours s'est concentré sur l'amélioration des capacités de partage des informations maritimes et a souligné l'importance d'une communication opportune et précise entre les différentes parties prenantes impliquées dans les opérations maritimes. Cette formation a été menée en préparation des prochaines étapes progressives lors d'un exercice sur l'État de droit maritime (MROLEX) organisé aux Seychelles en novembre, aux côtés de délégations des Comores et de Djibouti, avec une simulation réelle de deux semaines d'une opération d'application du droit maritime.
Grâce aux connaissances acquises, les officiers de la marine malgache chargés de l'application du droit maritime seront en mesure de suivre et d'identifier plus efficacement les navires impliqués dans le trafic illicite, la pêche illégale et d'autres activités de crime maritime. "Ce cours m'a permis d'acquérir des compétences sur les lois en vigueur dans les différentes zones maritimes et sur la nécessité de travailler ensemble, entre toutes les agences et tous les pays, afin de partager les informations et d'appréhender les délinquants", a déclaré Adrien Adolphe Andriamianta, Caporal de la Marine malgache.